Blessé à la colonne vertébrale par 2 balles tirées par des terroristes, Hichem avait été admis à l’hôpital militaire de Tunis.

Bloqué depuis 6 mois sur son lit d’hôpital et incapable d’accomplir les gestes du quotidien, ses proches, soutenus par l'Organisation tunisienne des forces de sécurité et du citoyen (OTFS), dénoncent l’indifférence des autorités et les appellent à venir en aide à Hichem Missaoui dont la vie est devenue un enfer.

Ainé de 7 enfants, il était la seule source de revenu pour sa famille pauvre habitant Sbeïtla, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest).

Mercredi 17 septembre 2014, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a reçu Issam Dardouri, président de l’OTFS et des proches du blessé.

A l’issue de la rencontre, le ministre a assuré que Hichem sera soigné à l’étranger, car son état nécessite des interventions médicales ne pouvant être réalisées en Tunisie. L’espoir est qu’il puisse avoir plus d’autonomie.

Le ministre a également décidé de transférer le blessé dans une clinique de la Soukra et de faire prendre en charge la totalité des soins par par le ministère de l’Intérieur, dans l’attente de son envoi à l’étranger.

Il a également été décidé d’intégrer le frère de Hichem Missaoui au sein de la garde nationale et d’intervenir auprès de son collègue, ministre de l’Education, afin que sa sœur, diplômée-chômeur, soit recrutée comme enseignante et puisse ainsi aider sa famille.

Le frère de Hichem Missaoui, à droite de Issam Dardouri, au cours d'une conférence de presse de l'OTFS.

Issam Dardouri s’est dit satisfait de ces décisions. «C’était un vrai parcours du combattant avant d’en arriver là, mais l’essentiel c’est d’avoir obtenu de l’aide pour le héros qui s’est blessé pour défendre la patrie», a-t-il expliqué.

Y. N. M.

Illustration: Hichem Missaoui sur son lit d'hôpital Le frère de Hichem Missaoui, à droite de Issam Dardouri, au cours d'une conférence de presse de l'OTFS.