Amina Sboui, l'ex-Femen tunisienne, devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris (France). Son chef d’accusation: violences en état d'ébriété.
Placée en garde à vue mercredi 20 août 2014, au commissariat du XIe arrondissement de Paris, après une bagarre, à la Place de la Bastille, avec un couple, dont une femme portant le voile, Amina a été relâchée, le lendemain soir. Elle devra comparaitre libre devant le juge pour répondre des accusations retenus à son encontre. Son avocat, Martin Pradel, a indiqué à l’AFP que sa cliente est plutôt la victime dans cette histoire. «Amina a été insultée et agressée», a-t-il précisé. Les témoins (amis d’Amina, ayant aussi pris part à la bagarre) accusent la partie adverse d’avoir traité Amina de «prostituée» en langue arabe et de l’avoir violentée. Sur son compte Facebook, Amina Sboui s’en prend à la police et crie à l’injustice. Elle indique aussi dans un statut qu’elle va bientôt se faire tuer pour ses idées mais que cela ne lui fait pas peur, car, parait-il, «il y aura des milliers d’Amina» et que cela lui vaudrait de toute façon le statut de martyr… (sic !) Amina a déjà une autre affaire sur le dos avec la justice française. Elle sera jugée, en octobre prochain, pour «dénonciation mensongère», après avoir porté plainte contre une agression par des soi-disant «islamistes» qu’elle n’a pas été en mesure de prouver. Y. N. M. |