Ons-et-Ahlem-DalhoumiLe ministère de l’Intérieur regrette la bavure des policiers ayant causé la mort  des 2 filles à Kasserine, présente ses condoléances à la famille et apporte des précisions.

En attendant les résultats de l’enquête judiciaire, le ministère de l’Intérieur a donné sa propre version de la mort des 2 filles, tuées par des policiers, à l’aube du samedi 23 août 2014, à Kasserine.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère indique qu’à la suite de l’alerte d’un citoyen indiquant qu’un groupe d’hommes armés était en route vers Kasserine par la route d’Al-Ârich, une patrouille des forces de l’ordre s’est rendue sur les lieux. Un véhicule roulant à grande vitesse ayant refusé de s’arrêter, la patrouille a d’abord tiré en l’air, mais le conducteur a refusé d’obtempérer aux ordres, ce qui l’a obligée à tirer en direction du véhicule, causant la mort des 2 filles.

Tout en indiquant que le procureur général a ouvert une enquête sur cette affaire, le ministère de l’Intérieur a exprimé son regret pour cette bavure et présenté ses excuses à la famille des deux victimes: Ons Dalhoumi (24 ans) de nationalité tuniso-allemande, et Ahlem Dalhoumi (18 ans).

Selon les premiers éléments de l’enquête, le conducteur du véhicule, qui n’a pas été touché, n’avait pas de permis de conduire.

Z. A.

Illustration : Ons et Ahlem Dalhoumi.

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