Cette «Journée de la colère», a été décrétée par des activistes de la société civiles, des médecins et des membres de l’union régionale du travail du Kef, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), pour dénoncer le manque de médecins spécialistes et d’équipements médicaux adéquats à l’hôpital régional du Kef.

«La situation des centres hospitaliers est juste catastrophique: pas de spécialistes, établissements délabrés, manque d’équipement, surcharge de patients… Nous appelons les autorités à venir au Kef pour constater nos problèmes et aider à les résoudre. Des vies sont en danger dans notre région à cause de tous les manques constatés», explique Mongi Mahjoub, un habitant de la région.

Les protestataires revendiquent, aussi la protection des médecins et des infirmiers, qui se sont fait agresser à plusieurs reprises, alors qu’ils travaillent dans des conditions très difficiles.

Pour les manifestants, les gouvernements qui se sont succédés ont fait preuve de nonchalance et de manque d’intérêt pour développement de certaines régions, notamment celle du Kef.

Y. N. M.