offre emploi 11 21Le point de passage frontalier de Ras Jedir (sud-est tunisien), connait, depuis le lundi 28 juillet 2014, un important flux de réfugiés libyens fuyant les violences dans leur pays.

Selon l'agence officielle tunisienne Tap, «à ce rythme, la Tunisie devrait s'attendre à une nouvelle vague migratoire, après la première survenue au lendemain de la révolution libyenne, en 2011».

Selon les témoignages recueillis sur place par la Tap, la situation en Libye est devenue insoutenable et danger imminent. «Le pays est en état de guerre», ont estimé plusieurs Libyens.

Face à l’importance des flux, les forces de l'ordre et les douaniers restent vigilants, en procédant à des fouilles minutieuses pour empêcher le passage illégal d'armes ou de personnes pouvant menacer la stabilité de la Tunisie.

Outre les Libyens, plusieurs autres communautés étrangères, diplomates et employés de sociétés pétrolières, sont entrés en Tunisie via ce point de passage depuis le début des affrontements autour de l’aéroport de Tripoli, il y a une douzaine de jours.

Nombre de personnes de diverses nationalités ont trouvé des difficultés à franchir les frontières faute de visa.

De sources informées, le nombre de voitures libyennes ayant franchi le point de passage de Ras Jedir, entre dimanche et lundi, s'est élevé 4.000, avec, à leur bord, 8.000 ressortissants libyens.

Par ailleurs, près de 1000 Tunisiens et un grand nombre d'Européens ont également franchi le poste frontalier de Ras Jedir durant la même période.

I. B. (avec Tap).

{flike}