Cette décision a été prise lors de la réunion de travail, qui s’est poursuivie tard dans la nuit du samedi 26 juillet 2014, à Houmet Essouk, en présence d'une délégation gouvernementale.

Les 5 zones devant «accueillir» les déchets devraient être déterminées lors d’une seconde réunion, prévue dans l’île aujourd’hui.

La réunion d’hier a permis aussi de prendre d’autres décisions, comme le lancement d'une campagne de collecte des déchets, de nettoyage de Houmet Essouk et de mobilisation des moyens matériels et logistiques nécessaires à toute ces actions.

Parmi les solutions proposées pour résoudre le problème environnemental à Djerba figurent, en cas d'échec de la mise en oeuvre de la première proposition, l'acheminement des déchets vers la zone de Neffatia pour une période provisoire.

Les membres du réseau associatif "Djerba nous concerne" ont boycotté la réunion, en raison, ont-ils exliqué, du flou entourant son ordre du jour. Le président du réseau, Chedly Ben Massoud, a précisé que les composantes de la société civile ont toujours opté pour la valorisation des déchets et l'éradication des décharges anarchiques.

Les organisations professionnelles présentes à la réunion ont dénoncé, quant à elles, le «caractère politique» de la réunion et les solutions proposées qui «ne représentent que leurs auteurs», selon le porte-parole des structures professionnelles, Farhat Ben Tanfous.

Les représentants de Ghrabet, Zarzis et Neffatia ont insisté, pour leur part, sur la répartition de la gestion des déchets.

La délégation gouvernementale s'est engagée, de son côté, à mener une étude d'impact environnemental de la décharge de Bouhamed, à imposer un cahier des charges au gestionnaire privé des lieux et à créer une commission de suivi de la gestion de la décharge.

La délégation était conduite par les secrétaires d'Etat aux Collectivités locales et au Développement durable.

I. B. (avec Tap).