Selon un communiqué de la présidence provisoire de la république, «les bénéficiaires de la grâce présidentielle ont été soigneusement sélectionnés par la Commission de grâce parmi une liste de 3.545 cas».
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Selon ce communiqué, «quelque 1.201 primo-délinquants condamnés pour consommation de drogue ont bénéficié de cette grâce, alors qu'un condamné à mort a vu sa peine commuée en prison à perpétuité». La présidence provisoire de la république a tenu aussi à préciser que «cette grâce n'a pas touché de détenus impliqués dans de graves crimes, tels que le terrorisme, le trafic d'armes, le trafic de stupéfiants, l'homicide volontaire et le crime crapuleux.» Cette précision s’est imposée car de précédentes grâces présidentielles ont bénéficié à des délinquants récidivistes qui, aussitôt sortis de prison, ont commis de nouveaux crimes. Ce qui a valu à M. Marzouki une réputation (non usurpée) de «libérateur des délinquants et des terroristes». L'annonce de cette grâce intervient à la suite d'une rencontre, jeudi 24 juillet 2014, entre le président provisoire de la république Moncef Marzouki et les membres de la Commission de grâce conduite par le ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, Hafedh Ben Salah. I. B. (avec Tap). |
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