Marche-antiterroriste-TunisPlusieurs marches ont été organisées, hier soir, contre le terrorisme et en soutien aux familles de soldats victimes morts dans l’attaque terroriste de Henchir Ettalla.

Après l’attaque terroriste de Henchir Ettalla, au Jebel Chaambi, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), le mercredi 16 juillet 2014, qui a coûté la vie à 14 soldats et une vingtaine de blessés, des acteurs de la société civile, activistes politiques, journalistes, artistes et simples citoyens ont répondu aux appels d’Al-Massar et du Front populaire pour manifester, jeudi soir, 17 juillet 2014, à Tunis, contre le terrorisme. Et pour exprimer leur soutien à l’armée nationale et leur solidarité avec la famille des victimes.

Marche-antiterroriste-Kasserine

Kasserine, hier soir.

Les slogans scandés par les manifestants étaient essentiellement dirigés contre la troïka, l’ancienne coalition gouvernementale regroupant Ennahdha, le Congrès pour la République (CpR) et Ettakatol, accusée d’avoir contribué à la montée du terrorisme, par négligence et laxisme, mais aussi pour avoir longtemps soutenu activement les mouvements extrémiste religieux.

Marche-antiterroriste-Kef

Le Kef, jeudi soir.

Des dirigeants politiques ont pris part à cette marche, notamment Samir Ettaïeb et Jounaidi Abdeljaouad (Al-Massar), Hamma Hammami et Mongi Rahoui (Front Populaire), Issam Chebbi et Maya Jeribi (Al Joumhouri). Les manifestant ont appelé à soutenir les forces sécuritaires, qui sont à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et payent pour cela le lourd tribut du sang.

Marche-antiterroriste-Nabeul

Nabeul, hier soir. 

«Ben Jeddou et Laarayedh (ministres de l’Intérieur successifs, NDLR) doivent être traduits en justice»; «Ghannouchi est un assassin»; « Fin de partie pour l’Assemblée, nid de terroristes»; «La Tunisie est libre et le terrorisme n’a pas sa place ici»… criaient-ils

Marche-antiterroriste-Sousse

Marche antiterroriste à Sousse.

D’autres régions ont également manifesté hier soir: Kasserine, Sousse, Kef… demandant aux autorités d’accélérer le vote de la loi anti-terrorisme.

Marche-antiterroriste-a-Sfax

Marche antiterroriste jeudi soir à Sfax.

Les Kéfois s’en sont essentiellement pris au président provisoire de la république Moncef Marzouki, à qui ils ont demandé de démissionner, parce qu’il est «incapable de diriger le pays étant à la solde des islamistes».

Y. N. M.

Illustration: Marche antiterroriste jeudi soir, 17 juillet 2014, à Tunis. 

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