Ces imams (dont 70% n’ont pas le niveau du bac et 60% n’ont même pas atteint la 6e année de l’enseignement primaire, selon Mounir Tlili, ministre des Affaires religieuses) s’opposent aux dernières mesures prises par le gouvernement pour mieux contrôler les mosquées et éviter leur utilisation à des fins de propagande politique et de diffusion de l’extrémisme religieux, notamment la fermeture des lieux de culte en dehors des horaires de prière et des rites religieux.

Le Conseil syndical national des imams et cadres des mosquées relevant de la Fédération tunisienne de travail (FTT), un syndicat récemment créé proche du parti islamiste Ennahdha, exige la liberté du prêche et le non-retour aux méthodes de Ben Ali qui verrouillait les maisons de dieu et limitait les libertés des fidèles. Ambiance.

Z. A.