Ecole-canadienne-de-TunisLe lancement officiel de l’Ecole canadienne de Tunis (ECT) a été annoncé, aujourd’hui, jeudi 22 mai, au cours d’une cérémonie à l’ambassade du Canada à Tunis.

L’évènement, inscrit dans le cadre de célébration de l’année du Canada en Tunisie, a réuni les acteurs et partenaires du projet, à savoir le Consortium international de développement en éducation (Cide) et Pro-Invest.

L’ambassadeur canadien, Sébastien Beaulieu, y voit «l’aboutissement tout naturel d’une longue tradition de coopération bilatérale en matière d’éducation et de formation. L’Ecole canadienne de Tunis vient répondre aux aspirations des Tunisiens pour qui l’université canadienne demeure plus que jamais une destination privilégiée».

Un programme international

L’ECT vient renforcer le dispositif éducatif tunisien et, plus particulièrement, le réseau des établissements offrant un programme international. L’établissement aspire à former les élèves en appliquant le programme canadien, réputé pour ses exigences qualitatives, ses approches innovantes et sa performance confirmée par les classements mondiaux.

La formation débute à la rentrée scolaire 2014/2015 avec l’ouverture des classes préscolaires et primaires (1ère année), mais le plan de développement comprend l’ouverture ultérieure d’un cycle secondaire sanctionné par un Diplôme d’études collégiales (DEC).

Serge Blondeau, le Pdg du Cide, assure que cette initiative est le fruit d’un partenariat entre deux entreprises, le Cide-Montréal et Pro-Invest (Tunis), qui totalisent 25 ans de collaboration dans les domaines de l’éducation et du développement des compétences humaines.

«Avec la création de l’ECT, notre objectif est d’assurer la compétitivité des élèves tunisiens pour un meilleur accès aux filières de choix ainsi qu’aux universités internationales, notamment nord-américaines», ajoute M. Blondeau.

Un enseignement trilingue

Chamseddine Ouerdiane, Pdg de ProInvest, confirme, pour sa part, cette orientation en précisant que «l’ECT a pour vocation de former un élève citoyen du monde en phase avec son identité nationale. L’adoption d’un enseignement trilingue et le choix d’un programme international participent de cet engagement. C’est aussi à ce titre que notre école se porte candidate pour l’intégration du réseau mondial IB (Baccalauréat International) qui œuvre pour la mobilité et l’excellence de ses élèves.»

Quant à Stéphane Giard, il a fait le déplacement depuis le Québec pour assister à ce rendez-vous. Il est venu représenter la Commission Scolaire des Grandes Seigneuries, autorité de tutelle académique de l’ECT, chargée, entre autres choses, d’assister à l’implantation du programme pédagogique québécois et d’en vérifier la bonne application.

Il a, dans ce sens, confirmé la confiance de la Commission dans la réussite de ce projet, d’autant que le Cide a été fondé par des institutions publiques d’enseignement au Québec et qu’il possède de solides références internationales dans le développement en éducation.

Source : communiqué.

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