Des opérations militaires combinées avancent sur plusieurs axes à l'intérieur du périmètre désormais bouclé du Jebel Chaambi, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), où des groupes salafistes jihadistes affiliés à l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont réfugiés depuis la fin de 2012 et mènent des opérations contre des cibles militaires et civiles dans cette zone.

Ces attaques, rappelons-le, ont fait, depuis fin juillet 2013, une quinzaine de morts et une trentaine de blessés, notamment parmi les unités de l’armée et de la garde nationale.

Beaucoup d’éléments terroristes ont également trouvé la mort, et d’autres, qui cherchaient à fuir, ont pu être arrêtés. Leur nombre n’a pas encore a été divulgué.

Selon l'agence Tap, citant le porte-parole officiel du ministère de la Défense nationale, le colonel major Taoufik Rahmouni, l'armée de terre, appuyées par des unités sécuritaires, des avions de combat, des hélicoptères, ainsi que par le pilonnage à l'artillerie de campagne et au mortier, progresse sur plusieurs axes, ratissant et prenant le contrôle de la totalité de la zone.

Le porte-parole a fait état de l'observation de mouvements d'éléments terroristes tentant de sortir de la nasse constituée par le dispositif militaire mis en place.

Des accrochages à l'arme légère se sont d’ailleurs produits en plusieurs endroits du théâtre des opérations, a encore indiqué le colonel major Rahmouni, précisant que les opérations se sont étendues au mont Sammama, lui aussi pilonné à l'artillerie et où un groupe de terroristes a été localisé alors qu'il tentait de gagner les hauteur du Jebel Chaambi pour venir en aide aux éléments encerclés.

Les opérations combinées de l'armée et des unités sécuritaires se poursuivent, depuis 4 jours, dans cette zone montagneuse boisée à la frontière tuniso-algérienne.

Au premier jour des opérations, vendredi dernier, un militaire avait trouvé la mort et 2 autres avaient été blessés dans l'explosion d'une mine au passage d'un véhicule Hummer à proximité d'un campement de terroristes.

I. B. (avec Tap).