enquete pisa 12 3Dans le dernier rapport sur les ‘‘Principaux résultats de l’Enquête PISA 2012’’, publié par l'OCDE, concernant les performances scolaire des élèves dans le monde, les élèves tunisiens sont parmi les cancres de la classe.

Le rapport, sous-titré «Ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu’ils peuvent faire avec ce qu’ils savent», a été réalisée en 2012, dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), auprès d’élèves dans 65 pays, dont la Tunisie.

Les résultats sont affligeants, pour nos élèves d’abord, classés à l’arrière du peloton dans presque toutes les matières, mais aussi et, surtout, pour les parents, les enseignants et les responsables des gouvernements qui se sont succédé dans le pays au cours des deux dernières décennies.

C’est Iyed Dahmani, député du Parti républicain (Al-Jomhouri), qui a attiré notre attention sur l’existence de ce rapport. Les indicateurs qu’il y relevés sont très négatifs et inquiétants :

- Pour la performance des élèves en sciences, la Tunisie est classée 61e sur 65.

- Pour la performance des élèves en compréhension de l’écrit, la Tunisie est classée 56e/65.

- Pour la performance des élèves en mathématiques, la Tunisie est classée 59e/65 Autres indicateurs comparatifs :

- Pourcentage des élèves très performants en mathématiques (30,9% en Corée contre 0,8% en Tunisie).

- Pourcentage des élèves peu performants en mathématiques (9,1% en Corée contre 67,7 % en Tunisie).

On peut arrêter ici les «mauvaises nouvelles», les lecteurs intéressés peuvent consulter l’intégralité du rapport disponible sur le web. On reproduira juste le commentaire attristé de M. Dahmani: «Malheureusement la Tunisie demeure en queue de peloton. Malheureusement la réforme nécessaire de notre système éducatif ne semble pas une des priorités de la troïka. C'est de notre devoir de lutter ensemble pour que cette réforme soit au cœur du débat politique.»

Au coeur du débat politique ? Quel débat ? Dans le désert politique actuel en Tunisie, Iyed Dahmani trouve encore le moyen d’être drôle!

I. B.