Un groupe de jeunes tunisiennes se trouve actuellement dans région de Chatt Sonia à Zarzis (sud-est) dans l’attente d’être transférées en Syrie pour le «jihad nikah» (prostitution sacrée).
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C’est le père de l’une d’entre-elles qui a alerté la police, après avoir reçu un coup de fil de sa fille, apeurée, lui demandant de l’aide, rapporte le correspondant de Shems FM à Hamamet. La demoiselle avait quitté le domicile familial sis à Bir Bouregba, près de Hammamet (nord-est), depuis le 6 novembre, rapporte le père. Ce n’est qu’hier, tard dans la soirée, que sa progéniture l’a contacté pour donner de ses nouvelles. Prise au piège ou réalisant peut-être le pétrin dans lequel elle s’est mise, elle demande à son père de venir la chercher. Les unités de sûreté nationale de Hammamet ont aussitôt contacté leurs confrères de Zarzis pour tenter de localiser le groupe et sauver les jeunes filles, avant qu’elles ne traversent la frontière avec la Libye et leur échappent ainsi définitivement pour aller servir de chair fraîche aux jihadistes en Syrie. Y. N. M. |
