La Tunisie enterre aujourd’hui les 6 martyrs parmi les forces de l’ordre, accueillis dans leur ville natale, avec des youyous des femmes, des chants de la patrie, mais aussi avec les cris de colère des habitants. VIDEO.
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La majorité des familles des 6 martyrs de la garde nationale, tués mercredi par un groupe de terroristes à Ounassia, près de Sidi Ali Bou Aoun, au gouvernorat de Sidi Bouzid (centre), ont refusé que leurs enfants aient des obsèques officielles à la caserne de Laouina, en présence des hautes autorités de l’Etat, dont ils pointent la responsabilité dans la montée du terrorisme. Les corps des martyrs sont arrivés jeudi matin chez leurs familles. Au Kef, à Feriana, à Kasserine, à Sidi Bouzid. C’est le même scénario macabre qui se répète, avec en arrière-fond le bruit des sirènes des véhicules de la police transportant les corps inertes des enfants du pays. Les habitants, tous dans les rues, crient: «A bas le terrorisme, à bas Ennahdha, à bas Ghannouchi, à bas Larayedh.» Leur colère contre le gouvernement et le parti Ennahdha est incommensurable. Les martyrs sont inhumés après la prière d’Al-Âsr, en présence de milliers de citoyens anonymes et les collègues des défunts, agents de la garde nationale et des autres corps sécuritaires, déchirés par la douleur mais solidaires et déterminés à en finir avec le terrorisme, ses alliés, ses parrains et ses protecteurs, pour libérer la Tunisie de l’extrémisme religieux, qui prospère dans le pays depuis l’arrivée du gouvernement Ennahdha. Z. A. |