Quelle mouche a piqué le ministre de la Justice pour confier l'enseignement religieux dans les établissements pénitentiaires à des extrémistes religieux dont certains ont été accusés dans des actes terroristes et connus des services de la sécurité?
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Dans sa livraison du mardi 10 septembre, l’hebdomadaire ‘‘Akher Khabar’’ a publié une enquête sur les cours religieux derrière les barreaux de certaines prisons, souvent assurés par des individus appartenant aux courants religieux extrémistes. Et ce n’est pas tout. Car, le ministère de la Justice vient de recruter aussi deux gardiens à la prison de Mornaguia. Tous deux appartiennent au mouvement salafiste. L'un d'eux s’appelle Mohamed Ali Mosbah et il a été arrêté dans l’incendie du mausolée Saïda Manoubia en octobre 2012. Dans la même enquête, on parle aussi d’un certain Makram Dridi, un autre gardien de prison, qui a été arrêté lui aussi dans l’affaire de «l’émirat de Sejnane», près de Bizerte. C’était en janvier 2012, lorsque des bandes d’islamistes radicaux ont tenté d’imposer leur ordre moral par la violence sur les habitants de cette paisible localité d’agriculteurs et d’artisans. Z. A. |
