imen triqi 9 7L’association Liberté et Equité a condamné, samedi, les assauts de la police dans les mosquées ainsi que la vague d’arrestations dans le milieu des extrémistes religieux.

Suite aux assauts multipliés dans différentes mosquées, notamment hier à la mosquée El-Yasmine à la Cité Ennasr, à Tunis, aujourd’hui à la mosquée Errahma à Sidi Ali Ben Ôun, à Sidi Bouzid, et il y a deux jours dans des mosquées à El-Omrane et à la Cité Ibn Khaldoun, dans le grand Tunis, l’association Liberté et Equité a publié un communiqué où elle dénonce les descentes de police dans les mosquées, d'autant que celle-ci a utilisé, selon des témoins, du gaz lacrymogène et fracassé quelques fenêtres.

Reste que l’avocate Imen Triqi, présidente de cette association proche des milieux salafistes et accusée récemment de contribuer à l’envoi de jihadistes tunisiens en Syrie – ce qu’elle a démenti formellement – n’explique pas comment la police doit-elle faire pour arrêter des éléments jihadistes qui occupent les mosquées, font des prêches où ils appellent à la haine et à la violence, sinon parfois au meurtre, font fuir les fidèles des lieux de culte qu’il utilisent aussi, parfois, pour cacher des armes.

A moins de vouloir défendre les activités illégales des extrémistes religieux, Mme Triqi aurait mieux fait de se taire que de se fendre d’un communiqué qui alourdit encore les soupçons sur les activités louches de son association.

Z. A.