Un mandat d’arrêt, national et international, a été émis aujourd’hui par le tribunal de première instance de Tunis contre Seif Allah Ben Hassine (alias Abou Iyadh), chef d’Ansar Al-Charia.

Suite aux aveux de plusieurs terroristes impliqués dans l’assassinat le 6 février de Chokri Belaïd ou des 8 militaires, lors de l’embuscade du 29 juillet à Jebel Chaâmbi, le juge d’instruction a émis, mercredi 21 août, un mandat d’arrêt national et international à l’encontre de Abou Iyadh et de Touil.

Selon le juge, les terroristes auditionnés ont avoué avoir toujours reçu les ordres de Abou Iyadh. Ce dernier, selon certaines déclarations, a rendu visite à bord d’une mobylette à 2 reprises aux terroristes retranchés au Jebel Chaâmbi. Recherché depuis les évènements de l’ambassade et de l’école américaines, le 14 septembre 2012, Abou Iyadh a été récemment vu dans une cérémonie de mariage d’un partisan à Ansar Al-Chariâ à Zahrouni, à l’ouest de la capitale.

Les mauvaises langues prétendent que les forces de sécurité évitent de l’arrêter pour éviter une confrontation sanglante avec son groupe Ansar Al-Chariâ, affilié au réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Un mandat d’arrêt a également été émis à l’encontre de Mohamed Aouadi (connu sous le nom de Touil), qui serait le dirigeant de l’aile militaire d’Ansar Al-Chariâ, une sorte de lieutenant de Abou Iyadh.

Z. A.