police en tunisie 27Les syndicats des forces de sûreté, qui semblent très satisfaits de leur ministre actuel, Lotfi Ben Jeddou, sont décidés à ne permettre à aucune partie politique d'infiltrer l'institution sécuritaire.

C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui sur Shems FM, Montassar Materi, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats des forces de sûreté.

Selon lui, les parties (violentes et de tendance terroriste), qui cherchent à infiltrer l'institution afin de créer un appareil parallèle, doivent comprendre qu'elles n'auront jamais gain de cause quoiqu'elles fassent, car, a-t-il précisé, l'institution sécuritaire, bon gré mal gré, sera républicaine et ne roulera plus pour aucun parti.«Nous avons payé cher la facture et les syndicats sont là pour ne pas céder aux tentatives d'infiltration», a encore prévenu le syndicaliste.

Montassar Materi, qui a rappelé le nombre des agressions subies par les agents de l'ordre depuis le 17 décembre 2010 (3.000 agents agressés, dont le dernier en date, le commissaire Mohamed Sboui, torturé et assassiné par des extrémistes religieux), a critiqué les personnes qui tentent de bloquer le projet de loi présenté à l'Assemblée nationale constituante (Anc) pour sanctionner les auteurs d'agression sur le corps sécuritaire.

Z. A.