chokri hamada 5 13Les syndicats des forces de sécurité tunisiennes ont réitéré leur détermination à faire appliquer la loi à l'encontre des extrémistes religieux qui continuent de l'enfreindre.

 

«L'assassinat du commissaire Mohamed Sboui par des salafistes est une tache noire dans l'histoire du pays. Les menaces et les injures que nous subissons ne nous feront pas plier, mais nous renforcent davantage pour accomplir notre mission», ont déclaré, lundi 13 mai, les syndicats des forces de sécurité lors d'une rencontre avec les médias.

Les syndicats des forces de sécurité ont exprimé leur volonté de continuer à protéger le pays quels que soient le risque qu'ils pourraient encourir.

«Nous condamnons fermement la menace lancée par les salafistes extrémistes contre notre collègue Sahbi Jouini. Ils ont appelé à lui trancher la tête. L'assassinat du commissaire Mohamed Sboui entache l'histoire du pays. Et c'est une honte. A ceux qui nous qualifient de ''tawaghit'' (despotes), nous répondons que c'est une fierté de l'être, si ce sont les ''tawaghit'' qui ont pour mission de protéger le pays», a lancé Chokri Hamada, porte-parole du Syndicat des forces de la sécurité intérieure.

Le chef syndicaliste a ajouté que les forces de l'ordre «n'attendront plus des instructions de quiconque mais appliqueront la loi. Et la seule instruction, c'est la coordination sur le terrain».

Chokri Hamada a annoncé aussi que l'institution a besoin de plus d'équipements pour que l'agent puisse accomplir son travail aux moindres risques.

Il a également précisé que les règlements actuels du ministère de l'Intérieur ne servent ni l'agent ni le citoyen mais le pouvoir.

Z. A.

Illustration: Chokri Hamada.