meurtre 5 4Deux individus, soupçonnés d'avoir égorgé le commissaire de police Mohamed Sbouï à Jebel Jeloud (banlieue sud de Tunis) ont été arrêtés. L'enquête et les recherches se poursuivent.

 

Selon le ministère de l'Intérieur, qui vient de publier l'information sur sa page Facebook, deux individus, qui seraient impliqués dans l'assassinat, jeudi à Jebel Jeloud, de Mohamed Sbouï – ancien commissaire qui a récemment intégré le Centre de formation des agents de sécurité de Carthage Salammbô –, viennent d'être arrêtés par les unités de la garde nationale en coopération avec leurs collègues du département des affaires criminelles.

Selon d'autres sources, 3 individus liés à la même affaire auraient été arrêtés près de Ben Guerdane (sud-est) alors qu'ils s'apprêtaient à s'enfouir vers la Libye.

Mohamed Sboui habitait à la Cité Ettahrir, quartier populaire à l'ouest de Tunis. Ses assassins l'ont égorgé et tenté de couper un bras au niveau du coude et d'une jambe au niveau de son genou. Ses ongles étaient également arrachés. Il portait des blessures sur tout le corps. Ce qui démontre qu'il a été sauvagement torturé avant d'être tué.

Selon certains de ses proches, l'homme a beaucoup enquêté sur les groupes salafistes. Le rituel du meurtre rappelle aussi, selon certains experts, un mode opératoire connu chez les salafistes.

«Les recherches se poursuivent», se contente d'affirmer le ministère de l'Intérieur, qui se garde d'avancer la moindre explication des motifs de ce meurtre atroce.

Z. A.