Deux individus en possession d'un pistolet et d'une quantité de munitions ont été arrêtés, aujourd'hui, à Kairouan (centre). Seront-ils jugés ou... relâchés dans le dos des agents qui les ont arrêtés?

 

L'un des deux individus arrêtés fait l'objet de 7 mandats de recherche dans plusieurs délits (vols, agressions et port d'armes), annonce ''ShemsFM'', qui ajoute que les agents de la brigade de la police judiciaire sont en train d'auditionner les deux suspects sur la provenance des armes.

Cette information pose un problème : on annonce, assez régulièrement, la découverte d'armes et même de caches d'armes dans plusieurs régions du pays. Et l'affaire s'arrête à l'annonce de la découverte. Les autorités ne croient pas devoir expliquer à l'opinion si elle a découvert des réseaux de trafic d'armes, et si ces réseaux ont des ramifications extérieures ou qu'ils ont des liens avec des partis ou des mouvements politiques.

Cette ambiguïté et ce manque de transparence laissent planer des suspicions sur le degré de sérieux des autorités dans la gestion de ces affaires : et si les personnes arrêtées, appartenant à une mouvance liée au parti Ennahdha (au pouvoir) étaient relâchées dans le dos des policiers qui les ont arrêtées ?

Le doute est permis en l'absence de communication officielle sur ce sujet.

Z. A.