Saïda Agrebi, qui a été arrêtée lundi à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaule alors qu’elle s’apprêtait à quitter la France, a été relaxée aujourd’hui après avoir été entendue par le juge d’instruction français.


L’ex-présidente de l’Organisation tunisienne des mères (Otm), en fuite en France depuis juillet dernier, et sous le coup de poursuites judiciaires dans des affaires de malversations financières, avait fait l’objet d’un mandat d’amener international émis, le 3 août, par les autorités judiciaires tunisiennes auprès du bureau d’Interpol à Tunis.

Mme Agrebi, qui a été amenée au centre de détention de Bobigny près de Paris, a donc été entendue par le juge d’instruction français en présence de son avocat.

Sa relaxation fait suite à sa demande d’asile politique, estimant que son retour en Tunisie pourrait constituer un danger pour sa personne.

Mais si elle a été relâchée, Mme Agrebi restera sous contrôle judiciaire. Elle devra donc continuer à signaler sa présence quotidiennement auprès des autorités françaises.

L’ex-présidente de l’Otm, très proche du couple Zine El Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi, dont elle était parmi les propagandistes attitrés, est sous le coup de poursuites judiciaires en Tunisie dans des affaires de malversations financières liées à sa gestion de l’Otm.

I. B.

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