La décision d’Eric Besson, le ministre français de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, est enfin prise: il va épouser Yasmine Tordjman, la jeune étudiante tunisienne en septembre.



Le quotidien ‘‘Le Parisien’’ nous apprend sur son site web qu’«après avoir été un peu retardée», la décision du responsable français, est enfin prise: «il va épouser Yasmine Tordjman, la jeune Tunisienne, 23 ans, qui partage sa vie depuis son divorce avec Sylvie Brunel en juin 2009».
Il faut dire qu’à 52 ans, M. Besson ne peut plus se permettre de prolonger les préliminaires.
Le mariage «devrait avoir lieu à Paris le 16 septembre, sans doute à la mairie du VIIe arrondissement», annonce aussi ‘‘Le Parisien’’. Le journal ajoute qu’Eric Besson et sa compagne ont séjourné en Tunisie il y a quelques jours pour assister à une fête de mariage. Et que le couple doit passer une partie de ses vacances d’été à Tanger, au Maroc, pays natal de M. Besson.

Le responsable français a fait la connaissance de Yasmine Tordjman il y a près d’un an lors d’une soirée chez l’oncle de celle-ci, le producteur de cinéma Tarak Ben Ammar, patron de Quita Productions. La jeune étudiante en arts à Paris n’est autre que l’arrière petite-fille de Wassila Bourguiba, l’épouse de l’ex-président tunisien Habib Bourguiba.
En février dernier, M. besson a dû sortir de son silence pour démentir la nouvelle de sa conversion à l’Islam annoncée par certains médias français. «Je déplore d’avoir à démentir une conversion à une religion pour laquelle j’ai par ailleurs du respect, je suis très attaché au caractère laïc de notre République», a-t-il déclaré dans un communiqué.
La rumeur ainsi démentie affirmait que le ministre, souhaitant épouser Yasmine Tordjman, avait pris soin de rencontrer la grand-mère de la jeune femme à Noël et de lui promettre une conversion à l’Islam avant le mariage. Ses colporteurs se basaient sur le fait que, selon la loi islamique, une musulmane ne peut épouser un non musulman sauf si ce dernier accepte de se convertir à l’Islam. Une loi qui a souvent été transgressée, y compris dans les pays musulmans, le cœur ayant, on le sait, ses lois que la chariâ ne reconnaît pas.

 

Yüsra Mehiri

Lire aussi: Tunisie-France. Le mariage de Besson fait couler trop d’encre