C’est dans la tristesse que les amis, anciens collègues, hommes politiques et autres habitants de Ksar Hellal, ont enterré, mercredi, Abdelfattah Amor, mort lundi à Tunis, suite à une crise cardiaque.


«Vous n’avez pas idée du monde venu aujourd’hui l’accompagner à sa dernière demeure au cimetière Al Qassab. L’homme avec qui on a travaillé des mois sur des dossiers épineux était d’une rare endurance. Malgré les critiques acerbes qu’il a essuyées, il ne faisait que nous pousser à tenir bon, à poursuivre nos investigations et à continuer notre mission» raconte Me Imed Belkhamsa, membre de la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation (Cnicm) qu’a présidée le regretté pendant plus de 10 mois. Et d’ajouter que tout le monde était aux funérailles et profondément attristé par la mort de M. Amor.

Dans le cortège funèbre, plusieurs personnalités étaient présentes. A part les membres de sa famille, les amis, les avocats, les universitaires, il y a eu plusieurs personnalités et hommes politiques, dont Yadh Ben Achour, son ancien collègue à la Faculté de droit et de sciences politiques de Tunis, qui a prononcé l'oraison funèbre du défunt, Ridha Belhaj, ancien secrétaire d’Etat, Abderrazak Kilani, ancien doyen de l’Ordre des avocats, ministre-conseiller auprès du Premier ministre chargé des relations avec l’Assemblée constituante, Abdelkarim Zbidi, ministre de la Défense, Rachid Ammar, chef d’Etat major des armées, Kamel Morjène, ancien ministre des Affaires étrangères, chef du parti Al Moubadara...

Tous se sont certainement rappelés des moments passés en compagnie du défunt.
Kapitalis présente ses condoléances à sa famille, ses amis et tous ceux qui l’ont côtoyé. Que Dieu lui accorde Sa Miséricorde.

Z. A.