Un jeune collégien tunisien, Mehdi Belhadj, a trouvé la mort dans la fusillade meurtrière provoquée mardi dernier à Liège, en Belgique, par un forcené d’origine marocaine. Il a été inhumé vendredi.

Par Wajdi Khalifa, correspondant à Bruxelles


 

La Belgique est toujours sous le choc après la fusillade meurtrière qui s’est déroulée mardi midi à Liège (sud de la Belgique) et qui a causé la mort de six personnes et a fait plus de 123 blessés selon le dernier bilan établi par les autorités belges.

L’auteur de cette fusillade Noureddine Amrani, âgé de 33 ans, était connu des services judiciaires pour «des faits d’armes, de recel, de stupéfiants et de mœurs», selon la procureure du roi de Liège, Danièle Reynders. Le tueur s’est suicidé après son acte et à l’heure actuelle, on ignore toujours les motivations de son acte.

Parmi les victimes figurent Mehdi Belhadj, un jeune tunisien de 15 ans, dont la famille est originaire de Gabès en Tunisie. Il est décédé sur les lieux de la fusillade des suites de ses blessures. Le jeune collégien venait de finir ses examens et attendait le bus pour rentrer chez lui.

L’inhumation du corps a eu lieu vendredi 16 décembre dans le «carré musulman» d’un cimetière de la région liégeoise, en présence de l’ambassadeur de Tunisie en Belgique Ridha Farhat.

La prière funéraire a été faite par un imam tunisien au sein du Centre islamique de Liège. La cérémonie a réuni des centaines de personnes de toutes confessions religieuses et une grande partie de la communauté tunisienne était présente.

Les médias étaient également au rendez-vous en nombre car il s’agissait de l'inhumation de la 1ère victime de la tuerie qui a bouleversé toute la Belgique.