La chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Tunis a décidé, jeudi, la libération de l’ancien ministre du Transport, Abderrahim Zouari.


En moins de deux jours, l’ancien ministre de la Justice Béchir Tekkari a été libéré, Saïda Agrebi, l’ex-présidente de l’Organisation tunisienne des mères (Otm), a pris la poudre d’escampette en toute légalité. Et demain est un autre jour…
A ce rythme là, les Tunisiens vont devoir très prochainement présenter des excuses à Zine El Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi !
Pour revenir à Abderrahim Zouari, l’ancien apparatchik, il convient de signaler qu’il a été arrêté pour des affaires de corruption financières au ministère du Transport, dont il fut le détenteur jusqu’au 14 janvier 2011, et sur le  financement illicite du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd) dissous, dont il fut le secrétaire général de 1988 et 1991 et, une seconde fois, de 1999 à 2000.
Abderrahim Zouari avait été arrêté, le 13 avril, et mis en prison à la disposition de l’instruction pour motif d’usage par un fonctionnaire public de sa qualité pour se procurer à lui même ou à un tiers un avantage injustifié. Il est l’un des plus anciens ministres sous l’ancien régime et avait été à la tête des ministères de la Justice, de la Jeunesse et de l’Enfance (ancienne appellation), des Affaires étrangères, de la Jeunesse et des Sports (nouvelle appellation), du Tourisme et de la Artisanat, et enfin du Transport.
Il avait, en outre, occupé le poste de secrétaire général du parti au pouvoir, pour deux périodes, entre 1988 et 1991, et 1999 et 2000.
L’agence Tap, qui rapporte l’information ne précise pas les raisons ayant justifié cette mise en liberté.

 

I. B.