Vendredi, des tracts ont été distribués par un groupe de jeunes dans certaines mosquées de Bizerte condamnant la campagne menée contre l’islam, annonce l’agence Tap.


Le film ‘‘Ni Allah ni maître’’ de Nadia El Fani, jugé blasphématoire pour l’islam, continue à faire du bruit. Les déclarations inattendues de Mohamed Talbi sur les mœurs de Aïcha, l’épouse du prophète Mohamed, en direct sur Shems FM n’ont pas arrangé les choses. Des manifestations ont eu lieu à Tunis, Sfax et, vendredi, à Bizerte pour condamner ce qui est considéré comme des provocations.
Dans les tracts distribués à Bizerte, on s’en prend à ceux qui s’attaquent à l’islam et  aux musulmans. Plusieurs, selon toujours la même source, «n’hésitent pas à pactiser avec l’étranger et à violer le sacré pour atteindre des objectifs vils et montrer leur haine pour la religion».
Plusieurs citoyens parmi ceux qui n’appartiennent pas aux mouvements religieux ou salafistes ont répondu favorablement à cet appel. Ils disent qu'ils sont avec la liberté d’expression et contre le terrorisme intellectuel, d’autant plus que «la Tunisie ne tolère pas, en cette conjoncture, une telle polémique» qui s’inscrit, de leur point de vue, «dans le cadre de la provocation du peuple tunisien qui a rejeté, de tout temps, toute forme d’extrémisme».

I. B.