Les autorités montent au créneau pour mettre fin au prêche sauvage, qui s’apparente davantage au prosélytisme qu’à l’éducation religieuse.


Après les épisodes qui ont vu des activistes du mouvement islamiste Ennahdha empêcher des imams de conduire les prières et les prêches dans certaines mosquées et les remplacer de force par des imams proches de leur mouvement, les autorités semblent déterminées à reprendre le contrôle des lieux de culte et empêcher qu’ils ne soient transformés en des tribunes de propagande politique pour le mouvement islamiste.
Dans ce cadre, le ministère des Affaires religieuses a rendu public, jeudi, un communiqué où il appelle les imams-prédicateurs régionaux et locaux, qui désirent donner des cours religieux dans les mosquées, à prendre contact, au préalable, avec ses représentants, afin de garantir une meilleure coordination de cette activité.  
Selon par le ministère, cette mesure vise à réunir les meilleures conditions pour le bon déroulement des cours et garantir le respect des circulaires régissant cette opération. Elle vise aussi à assurer que les compétences scientifiques tunisiennes puissent contribuer à l’animation de la vie religieuse dans les régions.
Le ministère met l’accent, également, sur le rôle des mosquées dans la diffusion des nobles valeurs islamiques ainsi que dans la protection de la société contre la propagation d’interprétations qui n’ont aucun rapport avec la religion.

Z. A.