Il fallait le rappeler aux  imams-prédicateurs, ou à certains d’entre eux qui ont transformé récemment les lieux de prière en lieux à des fins de propagande politique.


Dans un communiqué diffusé mercredi, le ministère des Affaires religieuses a appelé les imams-prédicateurs «à s’engager à respecter l’éthique du discours religieux et les règles régissant les lieux de culte, fondées sur la bonne prédication, l’orientation et la lutte contre le corruption et à éviter la diffamation».  
Ces chers imams-prédicateurs, qui ont profité de l’atmosphère de liberté actuelle en Tunisie pour donner livre cours à leur activisme politique, sont donc rappelé officiellement à l’ordre. Ils doivent se garder d’appeler, directement ou indirectement, à l’adhésion aux partis, d’attiser la haine et d’utiliser les lieux de culte à des fins de propagande politiques, comme il est actuellement le cas dans certaines mosquées.