Selon son fondateur, Abdelwaheb El Hani, le parti Al Majd (La Gloire) va présenter, prochainement, un programme comprenant un ensemble de propositions sur les prochaines échéances politiques et le contenu du Code électoral.


Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi à Tunis, M. El Hani a indiqué que l’augmentation du nombre des partis ayant déposé des demandes pour l’obtention d’une autorisation légale reflète la dynamique politique en Tunisie.  Il a souligné que cette situation est naturelle et qu’elle est le résultat de la «domination du parti unique durant plus de deux décennies», ajoutant que le rôle effectif des partis est de garantir une transition démocratique saine et mettant l’accent sur la nécessité pour les partis de coller aux préoccupations des citoyens et d’être fidèles à la mémoire des martyrs de la Tunisie.

Des ententes électorales en vues?
M. El Hani a affirmé, par ailleurs, qu’il n’écarte pas la possibilité d’une entente entre son parti et d’autres formations partageant les mêmes orientations et principes qu’Al Majd. Il a fait remarquer, à ce propos, que son parti va présenter, dans les prochains jours, un programme comprenant un ensemble de propositions sur les prochaines échéances politiques et le contenu du Code électoral.
Sur un autre plan, M. El Heni a indiqué qu’il est du droit de chaque citoyen, capable d’assumer des responsabilités politiques et nationales, de se présenter à l’élection présidentielle. Il a, dans ce contexte, évoqué le rôle des médias dans l’information sur les orientations des partis et le suivi de leurs activités.
Le fondateur du parti Al Majd qui s’est choisi pour slogans «Citoyenneté, République, Démocratie» avait déposé, mercredi, une demande pour l’obtention d’une autorisation légale du ministère de l’Intérieur. Selon son statut, ce parti politique est centriste, d’obédience maghrébine, arabe et islamique, ouvert sur ses dimensions africaine et méditerranéenne.
Il vise, principalement, la consécration des principes de la civilisation islamique, la diffusion des valeurs humaines et la dynamisation de la politique étrangère de la Tunisie, au service des intérêts supérieurs du pays et des justes causes arabes et humanitaires.
Il voudrait, en outre, œuvrer pour la protection du droit à la différence et de l’alternance pacifique au pouvoir, la promotion de la démocratie régionale, la consécration de la décentralisation administrative et le développement des mécanismes de contrôle des finances publiques.