Sept partis (le chiffre rappelle quelque chose aux Tunisiens, honni soit qui mal y pense !) de différentes tendances politiques ont rejoint le parti Al Moubadara, de l’ex-ministre des Affaires étrangères de Ben Ali.


Les partis en question sont le Parti de la nation libre (Pnl), le Parti de l’unité et la réforme (Pur), l’Union populaire républicaine (Upr), la Voix de la Tunisie, le Mouvement progressiste tunisien (Mpt), le Parti de l’alliance pour la Tunisie (Pat) et le Parti nationaliste tunisien.

Aucun de ces petits partis, nés au lendemain de la révolution du 14 Janvier, n’a pu faire élire un représentant à l’Assemblée nationale constituante (Anc) lors des élections du 23 octobre dernier. Est-ce à dire qu’en se rassemblant ainsi sous l’aile du parti de Kamel Morjane, ancien ministre des Affaires étrangères sous Ben Ali, mais qui se réclame du legs de Bourguiba et du Néo-Destour, ils vont peser d’un meilleur poids dans l’échiquier politique national ? Rien n’est moins sûr, quoiqu’en politique, on n’est jamais à l’abri de surprises.

Dans un communiqué rendu public, vendredi, Al Moubadara exprime sa satisfaction pour «cette orientation qui vient renforcer la famille politique de tendance destourienne, réformiste, modérée et progressiste», soulignant que les négociations se poursuivent à un rythme soutenu entre Al Moubadara et d’autres partis, en particulier, le Parti Néo-Destour pour fusionner.

Imed Bahri