Imed Daimi et Najem GharsalliLe député (et secrétaire général) du Congrès pour la république (CPR) n’a pas apprécié le limogeage de plusieurs hauts responsables du ministère de l’Intérieur.

Imed Daïmi a publié un post sur sa page Facebook où il a exprimé sa colère contre le remplacement de plusieurs responsables du ministère de l’Intérieur, dont le très conversé Mounir Ksiksi, ex-commandant, directeur général de la garde nationale, accusé par les syndicats de la police d’être proche des milieux salafistes.

Imed Daïmi a affirmé qu’il est de son devoir, en tant que membre dans la commission de la sécurité et de la défense à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’exiger l’audition du ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Ghrasalli, et le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sûreté, Rafik Chelli, à propos de la désignation d’un nouveau responsable à la tête de la garde nationale.

Les parlementaires sont en droit de connaître les vraies raisons de ces remaniements alors que les responsables limogés ont brillamment mené, au cours des dernières semaines, des opérations réussies contre les réseaux terroristes, a ajouté M. Daïmi, qui reproche au ministre de l’Intérieur d’avoir fait appel aux figures de l’appareil sécuritaire d’avant la révolution de janvier 2011.

Décidément, M. Daïmi, l’islamiste pur jus, ancien dirigeant d’Ennahdha qui a infiltré puis pris le contrôle du CpR, n’a pas apprécié la mise à l’écart des cadres sécuritaires qui s’étaient acoquinés avec le parti islamiste durant la période où ce dernier conduisait le gouvernement (décembre 2011 - janvier 2014).

Cette position n’a, d'ailleurs, rien de surprenant. M. Daïmi aurait voulu que les hauts cadres sécuritaires qui ont brillé par leur incompétence – ou leur laxisme –, et laissé prospérer les groupes terroristes dans le pays, soient maintenus en place... pour terminer le boulot!

Z. A.

Illustration: Imed Daimi et Najem Gharsalli.

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