Direction de l'UGTT S’ils ne sont pas satisfaits – à 58,7% - du rendement de l’actuel gouvernement, les Tunisiens imputent la faiblesse de son bilan, en premier lieu, aux grèves.

En effet, d’après un sondage de Sigma Conseil sur les réalisations et les défaillances du gouvernement Habib Essid, dont les résultats ont été annoncés jeudi 30 avril 2015, la majorité des personnes sondées (52,5%) pensent que les débrayages que le pays a connus au cours des dernières semaines ont constitué le premier obstacle à l’action du gouvernement, loin devant le terrorisme (21,3%), les partis d’opposition (7,3%), l’incompétence des ministres (6,8%) et la corruption financière et administrative (4,7%).

Il faut dire que la Tunisie n’a jamais connu, dans son histoire, un aussi grand nombre de grèves dans un temps aussi court et touchant, pratiquement, tous les secteurs publics: enseignement (supérieur, secondaire, primaire), santé, transport, mines, etc.

Nabil Ben Ameur

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