Karim SkikKarim Skik, pressenti pour le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique dans le gouvernement Habib Essid, a décidé de se retirer.

Sa nomination ayant suscité des réactions négatives dans le milieu des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TICs), où l’on a parlé de conflit d’intérêt, Karim Skik a décidé de se retirer de la formation présentée, vendredi 23 janvier 2015, par le Premier ministre désigné Habib Essid.

«Je n’ai pas envie d’être le maillon par lequel on essayera d’affaiblir et de fragiliser ce gouvernement», a-t-il déclaré à nos confères de THD. «J’ai des entreprises dans le secteur IT. J’ai des contrats avec la poste tunisienne et une startup qui se développe dans le domaine du commerce électronique. Cette annonce et les délais annoncés pour le passage devant les députés m’ont pris au dépourvu. Je n’ai pas assez de temps pour me retirer de ces entreprises, ou vendre mes parts et encore moins changer tous les contrats. Je veux aider mon pays. Et je suis honoré par cette nomination. Mais je ne veux pas qu’on m’accuse après d’avoir accepté ce poste rien que pour faire bénéficier mon propre business», a-t-il ajouté.

Karim Skik (47 ans) est titulaire d’un diplôme de l’Institut des hautes études commerciales (IHEC- Tunis), d’un master en finances de l’IHEC-Montréal et d’un doctorat en économie internationale de l’Université de Lassalle aux Etats Unis.

De 1992 à 1999, il a exercé des fonctions de responsabilité au siège de la Republic National Bank de New York (actuellement HSBC).

De retour à Tunis en 2000, il a été président d’Equinoxes, puis directeur général de Microsoft Tunisie. En 1999, il a créé la start-up ‘‘Orientation.com’’, spécialisée dans la création de portails web pour les pays en développement.

Z. A.

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