Bernard-Henry-Levy-persona-non-grataBernard Henri Lévy a été contraint d’écourter son séjour en Tunisie et de quitter Tunis pour Paris dans la soirée du samedi 1er novembre 2014.

Le ministre des Affaires étrangères tunisien Mongi Hamdi a confirmé ce départ précipité du philosophe et activiste politique français, débarqué à l’aéroport de Tunis-Carthage, dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, pour un séjour qui a suscité des interrogations et, surtout, des manifestations organisées par la société civile.

Les manifestants rejettent toute immixtion de cet intellectuel sioniste, semeur de désordres, dans les affaires du pays et de la région. Les manifestations ont eu lieu hier soir à l’aéroport et aujourd’hui devant l’hôtel où M. Lévy a logé, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis. Ce qui a obligé les autorités tunisiennes, non informées de son arrivée, de lui demander de quitter le pays dans le premier vol pour la France.

Selon certaines sources, M. Lévy avait rendez-vous avec des responsables libyens et des intermédiaires tunisiens cherchant à faciliter les négociations entre les factions en conflit en Libye.

I. B.

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