Caid-Essebsi-Baccouche-HammamiLes alertes relatives aux menaces d’assassinat de personnalités politiques se multiplient en Tunisie. A l’approche des élections, la prudence s’impose...

Deux individus appartenant à un groupe extrémiste religieux ont été arrêtés, ces derniers jours, alors qu’ils rôdaient près de la maison de Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounes.

Les 2 suspects seront traduits devant le juge d’instruction pour expliquer les raisons de leur présence dans cet endroit.

Fin juillet, 2 ressortissants libyens ont été arrêtés. Ils venaient de louer un appartement dans la résidence où habite le dirigeant de gauche Hamma Hammami.

La police a saisi chez eux des appareils d’écoute, des plans et des photos des bâtiments du quartier. Ils ont avoué qu’ils étaient en train de préparer un plan pour assassiner le leader du Front populaire.

Beji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes, a reçu, la semaine dernière, une alerte d’un pays arabe voisin (l’Algérie?), ainsi que de la présidence du gouvernement, qui lui a demandé de changer son lieu de résidence.

L’alerte parlait d’un projet de voiture piégée qui exploserait au passage de son cortège près de son domicile à la Soukra ou du siège de son parti aux Berges du Lac de Tunis.

La présidence de la république et le ministère de l’Intérieur ont également averti récemment Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha, qu’il est pourrait être la cible d’un assassinat.

Toutes ces alertes prouvent que notre pays, qui a enregistré deux assassinats politiques en 2013 (Chokri Belaid le 6 février et Mohamed Brahmi le 25 juillet), n’est pas à l’abri d’une nouvelle tragédie.

Certaines parties, notamment les organisations terroristes, veulent faire échouer le processus politique en cours dans notre pays et le déstabiliser par des opérations terroristes d’envergure.

Z. A.

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