Sans trop donner de précision, l’activiste islamiste met en garde, sur sa page Facebook, «les dirigeants politiques qui ne débarquent dans les quartiers populaires que pendant la campagne électorale» et leur promet un accueil digne de leur rang!

Imed Dghij a indiqué, sur un ton menaçant, qu’il ne laissera personne utiliser ces quartiers pour gagner les élections.

«Préparer vos prisons, mais sachez que nous ne serons jamais votre troupeau. Nous ne vous respecterons jamais. Nous, qui avons renvoyé votre maître (Ben Ali, NDLR), préférons la mort à l’acceptation d’une nouvelle oppression», a-t-il écrit.

Bien sûr, Imed Dghij et ses hommes ne s’en prendront aux candidats d’Ennahdha et du Congrès pour la république (CpR), pour lesquels ils roulent, mais ils se feront un honneur de perturber les meetings des partis libéraux et de gauche.

C’est, en tout cas, ainsi que l’on peut interpréter ses menaces.

Z. A.