C’est ce qu’affirment nos confrères de ‘‘Guinée58’’, en évoquant notamment le secret entourant ce voyage et les explications biscornues qu’en a données, à Conakry, le ministre des Affaires Etrangères François Louceny Fall.

Un président en visite privée n’a pas besoin, en effet, d’une invitation officielle de son homologue.

La présence du chef de cabinet du président provisoire de la république, Moncef Marzouki, à l’aéroport de Carthage pour accueillir le président guinéen suscite les interrogations des Guinéens, qui mettent en doute la version officielle.

C’est comme si l’«ami» Marzouki a voulu participer au maquillage d’une visite, qui n’est ni privée («vacances») ni officielle, et dont l’objectif est surtout médical.

Citant des sources médicales «corroborées par des proches du palais Sékouthoureya», ‘‘Guinée58’’ affirme que Condé, qui souffre de plusieurs maladies et dont la santé s’est détériorée ces derniers temps, «suivrait des traitements dans une clinique privée (à Tunis, NDLR) à l’abri des regards indiscrets.»

La date de son retour à Conakry n’est d’ailleurs pas encore fixée.

En février 2014, le président Condé était à Tunisie qui fêtait en grande pompe au siège de l'Assemblée nationale constituante (ANC), sa nouvelle constitution.

I. B.

Illustration: Photo d'archives.