Le ministre tunisien des Affaires étrangères, qui parlait, dimanche soir, 13 juillet 2014, à l'ouverture de la 3e conférence ministérielle des pays du voisinage libyen à Hammamet, en Tunisie, a précisé que «cette salle d’opérations renforcera la coordination sécuritaire et l'échange des données» et «participera d'une stratégie commune de contrôle des frontières des pays du voisinage libyen».

Face à l'aggravation de la menace représentée par l’activisme des groupes terroristes en Afrique du Nord et dans la région du Sahel et du Sahara, les pays voisins de la Libye doivent redoubler de vigilance et renforcer la coordination sécuritaire entre leurs services compétents pour détecter les activités de ces groupes et déjouer leurs plans criminels.

Des forces communes entre la Libye et ses voisins seront créées pour sécuriser les zones frontalières, a affirmé, de son côté, le président provisoire de la république, Moncef Marzouki, à l’ouverture de ladite réunion, qui doit s’achever aujourd’hui, lundi.

«C’est la meilleure solution pour éliminer la menace sécuritaire grandissante qui pèse sur la région», a-t-il estimé, ajoutant qu’elle a été acceptée par la Libye.

Les pays participant à cette réunion sont la Tunisie, la Libye, l’Algérie, l’Egypte, le Tchad, le Niger, le Mali et le Soudan

I. B.