«Tous ceux qui ont avancé des propositions sans issue assument la responsabilité de la complication de la crise», a affirmé, jeudi, Béji Caïd Essebsi, président du mouvement Nida Tounes.
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M. Caïd Essebsi, qui parlait à l’issue de son entretien avec le Secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) Houcine Abassi, faisait ainsi allusion à la Troïka au pouvoir a ajouté: «L'opposition a fait suffisamment de concessions pour aider à sortir de l’impasse et aboutir à une solution consensuelle dans l'intérêt de la patrie». Il a réaffirmé l'attachement de son parti à l'initiative de l'organisation syndicale qui, selon lui, est «devenue un enjeu clé autour duquel se mobilisent les différentes sensibilités politiques et démocratiques et les composantes de la société civile». La rencontre, a-t-il ajouté, a, également, donné lieu à un échange de vues sur la conjoncture actuelle dans le pays, faisant remarquer que «la Tunisie doit surmonter, dans les plus brefs délais, cette situation, notamment face à la crise économique suffocante, à l'incapacité de contenir le phénomène du terrorisme, à la dégradation de la situation sociale, à l'amplification du chômage et à la poursuite de la marginalisation des régions déshéritées». «Je suis libre de rencontrer qui je veux», a, par ailleurs, indiqué M. Caïd Essebsi en réponse à une question des journalistes sur une éventuelle rencontre avec Rached Ghannouchi, le président du mouvement Ennahdha. I. B. (avec Tap). |
