Hichem Larayedh, fils du chef du gouvernement Ali Larayedh, membre du Conseil de la Choura d'Ennahdha (au pouvoir), appelle au jihad en Egypte, en Syrie et en Tunisie, conformément aux lois du Coran.

Hichem Larayedh exprime sur Twitter son regret à la suite de la destitution du président Mohamed Morsi et au départ forcé des Frères musulmans du pouvoir en Egypte: «Le Coran est notre constitution et le jihad notre chemin [...] C'est ainsi que nous étions, que nous sommes et que nous serons», écrit-il.

Sur son compte facebook, il indique être prêt à aller au jihad en Syrie et en Égypte. «Il est de notre devoir d'offrir nos vies pour sauver nos patries, et nous sommes prêts à cela», note-il. Selon lui, la couverture de la chute de Mohamed Morsi par la chaîne nationale tunisienne Watania 1 est motivée par l'hypocrisie de. Aussi appelle-t-il la malédiction de Dieu à l'encontre des medias tunisiens.

Hichem Larayedh (à droite) posant aux côté de son oncle Ameur Larayedh, dirigeant d'Ennahdha, à l'aéroport de Tunis Carthage.

La réaction de Hichem Larayedh n'est pas étonnante, puisqu'il puise dans la doctrine et les positions, avouées ou pas, d'Ennahdha, son parti et celui de son père. Sauf que ses dernières déclarations ne sont pas en conformité avec celles de son père, qui se considère, du moins officiellement, en combat contre les mouvements jihadistes qu'il juge dangereux pour la Tunisie.

Y. N. M.