imed daimi 7 4Le Congrès pour la république (CpR), allié d'Ennahdha au pouvoir, est le premier parti tunisien à réagir et à condamner fermement le «coup d'Etat militaire» en Egypte et le «retour de la dictature au pouvoir».

Dans un communiqué rendu public jeudi, le CpR (dont beaucoup de dirigeants sont issus du parti islamiste Ennahdha) condamne ce qu'il a qualifié de «coup d'Etat militaire» en Egypte et fait souligne l'incapacité du gouvernement, de l'élite islamiste et de l'opposition à trouver des solutions et un terrain d'entente pour réussir la transition démocratique.

«Les Egyptiens ont le droit de manifester pacifiquement contre le gouvernement démocratiquement élu afin de lui rappeler son rôle, mais pas au point de nuire à la démocratie», lit-on dans le communiqué.

«Le CpR condamne les arrestations des hommes politiques et des journalistes ayant refusé le coup d'Etat, ainsi que la fermeture de chaines de télévision et l'oppression des manifestants», ajoute encore le CpR.

«Ce qui s'est passé en Egypte est très grave. Il s'agit d'un message adressé aux autres peuples arabes pour frapper la transition démocratique et faire régner l'anarchie, la haine et diviser le peuple. Ceci risque d'ouvrir de nouveau la porte à la dictature et à l'extrémisme. Nous condamnons aussi le laisser-faire de la communauté internationale, le silence des Nations Unies et le soutien des anciens régimes», déplore le CpR.

Entre-temps, une nouvelle histoire est en train de s'écrire en Egypte.

Z. A.