Jalel Brik appelle, de son Paris adoptif, les peuples de Tunisie, d'Egypte, de Libye à déclarer la guerre aux «bédouins arabes et criminels du pétrodollar», qui soutiennent les Frères musulmans. Vidéo. 

Jalel Brik, agitateur politique caustique jusqu'à la vulgarité, sort de son silence et frappe encore une fois très fort dans une vidéo, postée vendredi après-midi sur les réseaux sociaux.

L'extrémiste de gauche soutient que la guerre s'impose contre, non pas les Américains, mais leurs agents dans la région, une minorité d'Arabes criminels qui, au nom de la religion, tuent la civilisation.

«Votre guerre doit être aujourd'hui une guerre de civilisation. Comme l'ont fait les autres civilisations lorsqu'ils ont séparé la religion et la politique, ce qui est la base de leur réussite actuelle», a-t-il lancé. Et d'ajouter qu'il était temps de faire la guerre au Koweït, au Qatar et à l'Arabie saoudite.

«Oui, ce pays des prophètes, qui aurait dû porter un autre nom sacré et non celui d'une famille régnante... Je salue la Syrie qui combat ces Arabes et je salue l'Algérie qui a compris le jeu et n'est pas tombé dans le piège», dit encore Jalel Brik. Et il enchaine, dans la même veine va-t-en-guerre: «Ces arabes n'ont bâti chez nous ni usines ni universités, mais ils utilisent le petit peuple dans les mosquées et les appellent à la destruction et à la mort. Ils ne représentent que la destruction et la mort. Nos artistes sont aujourd'hui en prison, le pays s'effondre, les Femen d'Europe relâchées car elles appartiennent à une civilisation mais notre petite Amina est encore en prison. Vous devez leur faire la guerre. Vous n'avez pas le choix».

Bien sûr, Jalel Brik, qui prend sa petite bière, tranquille, dans un bistro parisien, ne pense passe joindre à cet effort de guerre. Lui, on le sait, sa mission c'est d'aboyer et de faire du bruit, en insultant tout le monde. Cela amuse certains, mais ne fait rien avancer...

Z. A.