Ennahdha dénonce la campagne «diffamatoire» menée contre Rafik Abdessalem, gendre de Rached Ghannouchi (et ancien ministre des Affaires étrangères) par «les médias les corrompus et des forces en relation avec l'ancien régime».

Dans un communiqué rendu public aujourd'hui, Ennahdha a rompu le silence à propos d'une affaire en justice contre Rafik Abdessalem remontant à plusieurs mois, et exprimé sa solidarité avec ce dernier.

Selon le communiqué, cette campagne – à propos de l'affaire Sheratongate et de l'emploi du don financier chinois au ministère des Affaires étrangères – est infondée et elle est montée de toutes pièces par un réseau bien connu. Il s'agit des forces politiques et médiatiques cherchant à nuire à l'intégrité de l'ex-ministre des Affaires étrangères sur les plans moral et financier et à écorner l'image de son parti.

Selon la même source, tout ce qui est dit à propos de M. Abdessalem est mensonge, et il y a même une grande complicité de la justice avec les médias qui violent le secret de l'instruction, ne respectant pas la déontologie du métier et cherchant à influencer le cours de la justice.

Selon le bureau d'Ennahdha, cette «campagne ne va nullement empêcher M. Abdessalem de continuer à militer au sein de son parti aux côtés de ses frères».

Z. A.