L'Armée, seule équipée de détecteurs de mines, est en train de mener des opérations à Jebel Châmbi (Kasserine) contre un groupe de salafistes jihadistes retranchés dans cette zone montagneuse à la frontière algérienne.

 

Selon l'Afp, «le groupe est composé de plus d'une cinquantaine de salafistes jihadistes bien armés». Il est commandé par un Algérien et deux Tunisiens originaires de Kasserine et composé d'éléments recrutés dans la région ou revenant du Mali.

«On a trouvé hier (mardi) des grenades, des engins explosifs de type militaire et artisanal, de la documentation sur la fabrication d'engins artisanaux, des documents codés, des cartes géographiques et des téléphones mobiles ayant servi à passer des appels vers l'étranger», a indiqué une source militaire citée par l'Afp.

Tant que les opérations ne sont pas encore achevées, les autorités tunisiennes refusent de fournir la moindre information.
Depuis décembre 2012, les forces tunisiennes tentent de démanteler ce réseau qui ne comptait au départ que 11 personnes avant le recrutement, ces dernières semaines, d'éléments revenus du Mali et autres jeunes de la région de Kasserine.

Lundi et mardi, des agents de la garde nationale ont été grièvement blessés par l'explosion de mines terrestres posées par les jihadistes cherchant à sanctuariser leur refuge.  

Z. A.