abou iyadh ghannouchi 26 3Abou Iyadh, le chef du groupe salafiste jihadiste Ansar Al-Chariâ, fait entraîner ses partisans dans des camps en Libye non pour aller en Syrie mais pour revenir en Tunisie. Pour quoi faire?

 

Abou Iyadh a-t-il dit la vérité en niant l'existence de ses partisans en Syrie? ''Akher Khabar'', dans sa livraison d'aujourd'hui, affirme qu'Abou Iyadh n'a pas menti en déclarant, il y a quelques mois, que ses partisans n'ont rien à voir avec le jihad en Syrie. Car selon, la même source, les partisans de Abou Yadh partent, il est vrai, en Libye pour s'entrainer dans des camps, notamment à Benghazi, pendant un mois, mais ils rentrent au pays. Car «les Syriens, selon Fahd alias Abderrahman, refusent le jihad des salafistes».

Cependant, une question s'impose : quel est l'objectif de Abou Yadh en envoyant des jeunes tunisiens s'entraîner en Libye? Et à quoi cet entrainement leur servira-t-il une fois rentrés en Tunisie?

Le leader d'Ansar al-Chariâ, Seyfallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh Ettounissi, officiellement recherché depuis l'attaque de l'ambassade et de l'école américaines en septembre dernier, mais laissé étrangement libre (!), a déclaré, en février, dans un enregistrement vidéo: «Nida Tounes passera sur nos cadavres». Ce même Nida Tounes que les dirigeants d'Ennahdha ne cessent de vouer aux gémonies!
En d'autres termes : il y a des ambiguïtés qui ont valeur de démonstration.

Z. A.