parti socialiste tunisieLes partis qui ont en commun la défense d'un Etat civil doivent constituer un front politique dont le but est de protéger et préserver la république, a indiqué le Mohamed Kilani.

Le secrétaire général du Parti socialiste de gauche (PSG), dont la formation a intégré récemment l'Union pour la Tunisie, une alliance économique et électorale de centre-gauche visant à rééquilibrer la scène politique dominée jusque là par le parti islamiste Ennahdha, intervenait, dimanche, au cours d'un meeting, à Monastir (centre-est).

«Notre avenir c'est d'aller de l'avant et d'être unifié quelles que soient nos différences», a indiqué Mohamed Kilani, ajoutant que les partis devraient mettre en avant davantage leurs convergences que leurs divergences.

Le militant de gauche a indiqué, par ailleurs, que la place naturelle de son parti au cours de cette étape est au sein du Front populaire, une coalition de 10 partis issus de la gauche radicale, des nationalistes et des écologistes, soulignant que l'Union pour la Tunisie n'émet aucune réserve contre l'établissement de relations avec le Front populaire, malgré les divergences entre les deux coalitions, notamment sur les questions économiques et sociales.

Des représentants de Nida Tounes, du Parti du travail patriote démocrate, de la Voie démocratique et sociale (Al-Massar), du

Parti républicain (Al-Jomhouri) et du Front populaire ont assisté à ce meeting : une façon de marquer la disposition des formations de centre-gauche, de la gauche radicale, des nationalistes arabes et des écologistes à constituer un vaste front politique progressiste et républicain pour faire face à l'hégémonie du parti islamiste et à son projet de république islamique.

I. B. (avec Tap).