Le coordinateur général du Parti des patriotes démocrates réunifié (Watad), assassiné mercredi matin, alors qu'il sortait de chez lui, a eu, la veille, sur la chaîne Nessma TV, une phrase prémonitoire. Vidéo. Le coordinateur général du Parti des patriotes démocrates réunifié (Watad), assassiné mercredi matin, alors qu'il sortait de chez lui, a eu, la veille, sur la chaîne Nessma TV, une phrase prémonitoire.

 

Interrogé sur l'attaque du meeting du Front populaire, dimanche, au Kef, par un groupe se proclamant des Ligues de protection de la révolution et du parti Ennahdha, Chokri Belaïd a dénoncé «la violence politique pratiquée méthodiquement par certaines parties politiques.»

Le défunt avait aussi accusé ouvertement les «ligues criminelles» qui «pratiquent le meurtre politique», par allusion aux Ligues de protection de la révolution, proches du parti Ennahdha, ajoutant que «le communiqué publié à l'issue de la dernière réunion de Majlis Choura du parti Ennahdha a pris la défense de ces Ligues, lui donnant ainsi un feu vert officiel pour poursuivre leurs agressions.»

Il était loin de penser qu'il sera abattu froidement, quelques heures plus tard.


I. B.