Djihadistes tunisiens à In Amenas 20La majorité des preneurs d'otages de l'installation gazière d'In Amenas (11 sur 32), tués par l'armée algérienne, étaient des Tunisiens. Notre pays, sous Ennahdha, est devenu une «fabrique» de djihadistes.

 

Des ressortissants de plusieurs pays faisaient partie du groupe des terroristes qui avait pris des otages sur le site gazier de Tiguentourine, à In Amenas, au sud-est de l'Algérie, annonce dimanche le portail algérien ''Ech Chourouk''.

Selon ce dernier, parmi les preneurs d'otages figuraient des islamistes de «nationalité libyenne, néerlandaise, tunisienne, syrienne, égyptienne, malienne, nigérienne et canadienne».

Les informations sur la nationalité des terroristes ont été fournies par deux djihadistes qui ont survécu à l'attaque de l'armée algérienne. Ils ont affirmé que le groupe se composait de 11 Tunisiens, 7 Egyptiens, 5 Maliens et 3 Algériens. . Il y aurait aussi des ressortissants du Canada, du Niger et de la Mauritanie dans ce groupe de terroristes dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar.

Le 16 janvier, entre 30 et 40 terroristes se réclamant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué le site gazier d'In Amenas cogéré par BP et Sonatrach, prenant en otages plus d'une centaine de ressortissants étrangers, dont des Français, des Américains, des Norvégiens, des Philippins, des Malaisiens, des Autrichiens et des Roumains, et plusieurs centaines d'Algériens.

A l'issue d'une opération lancée par les autorités algériennes, 683 employés algériens et 107 étrangers ont été libérés, dont 1 Tunisien.

Par contre, 23 employés algériens et étrangers ont perdu la vie au cours de cette opération qui a permis d'abattre 32 ravisseurs.

I. B. (avec Tap).