Khaled Tarrouche Le Centre de Tunis pour les libertés de la presse (Ctlp) s'indigne de la partialité du ministère de l'Intérieur dans ses relations avec les médias. Le responsable de la communication, Khaled Tarrouche, est très critiqué.  Vidéo. 

 

Dans un communiqué, le Ctlp s'indigne des pratiques du service de la communication du ministère de l'Intérieur, lors de la conférence de presse donnée, mardi, par Ali Lârayedh sur l'état de l'enquête sur l'assassinat de Chokri Belaïd. Certains journalistes n'ont pas eu droit à la couverture de cet événement et les agents de l'ordre ont confisqué même les caméras (des chaines de télévision Attounissia et Al-Hiwar Attounissi).

Depuis plusieurs mois, le ministère de l'Intérieur refuse de communiquer avec plusieurs médias et ne les invite plus à la couverture de ses conférences de presse.

Hier, plusieurs journalistes ont protesté contre Khaled Tarrouche, chargé de la communication auprès du ministère de l'Intérieur et contre ses pratiques qui rappellent celle de l'ancien régime.

M. Tarrouche décide des médias qui sont «autorisés» à couvrir les événements organisés par son ministère et ceux qui en sont exclus ou interdits. Comme le faisait, en son temps, Abdelwaheb Abdallah, le responsable de la propagande de Ben Ali, aujourd'hui incarcéré et poursuivi en justice.

Z. A.

Vidéo.